De Taï-Phong
à T.PHAN
Au début des années soixante dix, cinq jeunes musiciens se réunissent et créent un nouveau groupe, un nouveau son.
Deux des membres du groupe étant d’origine Vietnamienne, le nom est tout trouvé :
TAÏ PHONG *
* grand vent, typhon
Autour de Khanh (guitare, chant) et de Thaï (basse, chant), il y a Jean-Alain Gardet au piano et qui expérimente aussi les premiers synthés existants, Jean-Jacques Goldman à la guitare et au chant et Stéphan Caussarieu à la batterie, percussions et au chant.
Stephan Caussarieu en studio avec Taï ¨Phong
Le premier album, sorti en 1975, a un succès considérable tant chez les aficionados de Rock mélodique ou progressif que tout simplement chez les amateurs de chansons bien faites ; de « Rock & Folk » à « Best » tous sont unanimes… Sister Jane, tel est le titre de cet album et de la chanson qui est un tube pendant cet été 1975.
Les autres titres de l’album ont des accents de Pink Floyd, de Genesis, de King Crimson mais gardent un caractère distinctif grâce notamment aux multiples voix si différentes dans ce groupe.
En 1977 sort le second album Windows, tout de suite salué par la presse comme étant le disque de la maturité.
rock’n folk soulignera cette sortie .
Last Flight (1979−1980) est le denier album de cette époque, Jean-Alain est parti, Michaël Jones a remplacé Thaï, et si Jean-Jacques est toujours présent, il compose de plus en plus en français, on connait la suite…
Les années vont passer, Stéphan Caussarieu qui vient de signer chez Barclay, accompagne divers artistes, comme Alan Stivell au Festival de Reading, Dan Ar Brass et bien d’autres, mais ne perd pas l’espoir de refaire vivre le groupe.
En 1980, le batteur est alors sollicité par Tama et Paiste qui deviennent ses sponsors.
1985 : après 15 jours passés avec J‑J Goldman au Zenith de Paris, Stéphan écrit un titre et l’enregistre, accompagné de Khanh et de Jean-Jacques : I’m your son (Vogue).
Malgré un joli succès, la maison de disque ne s’investit pas dans l’enregistrement de l’album prévu.
Il reprend son travailde musicien accompagnateur, joue de plus en plus sur les scènes jazz en quartet, avec Daniel Yvinec, futur chef de l’ONJ, enregistre un album avec le contrebassiste Patrice Caratini, des séances de studio avec Jannick Top, signe des musiques de films… et pose parfois au fond d’un tiroir des titres qui ne peuvent être que pour Taï Phong.
À la fin des années 90, il co-produit avec Khanh, le quatrième album, l’un et l’autre composant la moitié des titres. Stéphan a trouvé le studio, quelques musiciens et même la maison de disques. Ce sera Sun en 2000.
Dans la presse spécialisée, de « Batteur magazine » à « Sono », les articles sont excellents, le son « Taï Phong » est là, c’est un renouveau !
Alain Gozo signe un article très élogieux sur cet album.
Mais… de problèmes de distribution en manque de promo, Sun s’épuise doucement dans les bacs… Stéphan et Khanh se séparent sur ce dernier album.
En 2004, Stephan forme un groupe qui aura pour mission de jouer ses nouvelles compositions et quelques anciennes, revues et corrigées sous le nom de T. Phan contraction et clin d’oeil de son passé et de son prénom…
Découvrez la musique de T. Phan…